Partage d'expérience sur l'utilisation du modulaire en concert

Salut les lamas,

Comme je sais que nous sommes quelques uns à utiliser le modulaire en concert, je me disais qu'il pourrait être sympa de créer un petit sujet pour partager nos expériences.

Pour les projets avec lesquels je tourne actuellement j'utilise principalement le modulaire.

Pour le transport, j'ai fait le choix de la compacité maximale, ce qui veut dire que je ne peux pas transporter mon modulaire patché (mais je préfère prendre un peu de temps d'installation que d'avoir une plus grosse mallette).

Il m'est arrivé d'avoir des problèmes de stabilité avec certains VCO sans un gros temps de chauffe, actuellement mes seuls oscillateurs analogiques sont le DPO et le STO dont la stabilité est assez redoutable. Ils se stabilisent en 5 mn et c'est un pur bonheur car on n'a pas toujours l'occasion de pouvoir laisser chauffer le bazar (surtout en festival).

Pour le projet FUTUR qui est un duo, nous avons besoin de synchro MIDI et j'avoue que c'est vraiment une norme qui me sort par les trous de nez. On a régulièrement cherché des solutions pour avoir une stabilité optimale, sans trouver de recette miracle... Par exemple, je ne peux pas synchroniser mon Echophon car il y a toujours des petits mouvements de tempo qui deviennent très audibles si je synchronise la delay. C'est tout de même assez fâcheux... On a essayé plein de choses sans trouver de solution miracle.

Avez-vous des astuces si vous avez des changements radicaux de réglages à opérer ? Il me manque souvent une ou deux mains lorsque je joue. C'est très grisant car j'ai tout sous la main et le sentiment absolu de faire de la musique vraiment live. J'ai acheté un A-177-2 pour pouvoir avoir un peu de contrôle au pied, mais il m'arrive régulièrement d'être obligé d'enchaîner mes modifications car il m'est impossible de les faire simultanément. J'attends avec impatience de voir des démos du Ctrl SEL de Make Noise pour voir si ça peut faciliter les choses.

Je dois quand même avouer que le numérique m'est souvent d'un grand secours. J'utilise de manière intensive le Stoicheia et les mémoires du René et du Trigger Riot. Sans ces modules, je crois que je serais obligé de m'adjoindre un séquenceur MIDI en plus.

Voilà, c'est des petites choses en vrac. Curieux d'entendre vos retours d'expérience.

Tu n'utilises pas ton octatrack en live ? Couplée à une interface midi/cV/clock, tu ne devrais pas avoir de problème. (mais je ne fais pas de live)

Je le fais pour certains ciné-concerts, mais pas pour mes autres projets car j'ai le sentiment d'avoir moins de prise de risque, moins de contrôle en direct. Je l'ai beaucoup utilisé avant, mais à la fin je me retrouvais à appuyer sur play, faire quelques mutes et naviguer dans les patterns. Et du coup, j'avais le sentiment de me foutre de la gueule des gens qui venaient écouter. C'est un sentiment personnel, mais quand je vais voir un concert, je préfère voir un truc plus bancal mais risqué, qu'un truc ultra-bordé sans prise de risque.

J'ai un complete manque d'expériences du modulaire en scène, mais ça va changer. Comme ikkini, je penche pour le contrôle en direct. Mais quelles sont les contrôleurs les plus efficaces ? Une pédale de volume sera util pour libérer les mains, et un contrôleur de ruban de chez Doepfer peut substituer ou compléter un clavier. Au moment, je n'ai pédale, ni ruban ou autre moins de contrôle, donc tout reste à acheter quand les phynances permettent.

Quand je live avec des potes qui utilisent du hardware midi j'utilise un Al-22 couplé a un MS-812 je n'ai pas remarqué de décalage!....
j'ai un 9u qui est pour moi le format idéal
pour le probleme de la troisieme main je l'ai reglé avec le c3 knob recorder
il devrait etre obligatoire dans toutes config, et même remboursé par la sécu!!!!!
perso je ne live quasi jamais en solo, j'aime jouer avec des gens!.. la musique sa se partage a tout niveau!!!!
Le riot est le cœur de mon systeme il me sert de clock pour mes sequenceurs (rené et tirana) il exicte mes lpg (qmmg)
Sequence mes drum part (bd909 et hh808)
j'utilise un matrix mixer (merci Ikkini) pour avoir un son dry/wet
en fx j'utilise dubjr echoplomb æverb et erbe-verb
Et j'ai 2 sources dpo et hertz donut...

J'aime bien jouer avec des gens. Mais quand je vois déjà le peu de temps dont je dispose pour réussir à bosser sur FUTUR, heureusement que j'ai mon projet solo pour pouvoir creuser et aller au bout de certaines de mes obsessions musicales. Mais clairement la solution tout modulaire quand on est seul sur scène est pas la plus simple, surtout quand je sors de la sphère plutôt drone/expérimentale.

Pour ta solution pour le MIDI je serais curieux que tu me dises par rapport à la synchro de l'Echophon si tu notes des décrochages comme moi ou pas du tout. Après, ça me ferait un peu mal d'acheter un tel équipement pour une simple histoire de synchro...

Et sinon le C3 a l'air chouette, cependant je ne pense pas qu'il répondrait à mon problème de changement rapide de plusieurs réglages simultanément.

Je ferai un test avec l'echophon!!!

c'est vrai qu'utiliser un ms +al juste pour une clock c'est du luxe mais bon comme je les ai autant que sa serve!
Ah oui en effet si tu veux un changement de plusieurs parametres en même temps le ctrl sel te conviendrait plus ou une matrce a memoire peut etre?

Le PGM 4X4 permet d'avoir 4 preset de 4 réglages...on peut le sequencer ou le jouer !

Perso je pensais a la matrice WMD

Post intéressant Ikkini.

J'ai fait quelques concerts (privé et publique) à l'époque avec mon Serge. Inutile de dire que je ne fais pas de musique rythmique donc n'ai pas eu de problème de clock et de changement brusque de pattern mais quelques points m'ont parus primordiaux :

1. Vérifier l'installation électrique en amont.
J'ai comme Ikkini eu plusieurs fois des problèmes d’instabilités sur mes NTO/PCO (oscillos Serge) qui sont néanmoins réputés pour ne pas drifter d'un iota. Il a fallu réorganiser tout mon set pour éviter que cela se décèle. Pour du drone/Soundscape je ne vous raconte pas... Pas de solution miracle hormis peut-être l'utilisation d'un onduleur qui pourrait régler le problème. Jamais essayé cependant.

2. Pour le transport j'avais justement réduit mon set-up au minimum syndical avec en tête l'idée de tout faire sur deux panneaux (équivalent à peu près de 3x3u euro selon les modules). Pas de case, mais éventuellement les deux panneaux dans un sac à dos, et zou !

3. Une chose que je n'avais pas prévu est que quand vous plongez l'auditoire dans une ambiance paisible ou néanmoins lente, sur la durée, le moindre bruit annexe vient très vite perturber le concert. L'un des lieux ou j'avais joué donné sur une route (petite salle) et le bruit du trafique à l'extérieur a failli ruiné le concert. Une seule solution, monter le niveau sonore délicatement pendant le concert.

4. Le bruit des câbles de patch peut également devenir votre ennemi. Mon idée sur ces quelques concerts était de partir d'un patch très simple bossé en amont du concert et de le faire évoluer au fur et à mesure en fonction de l'auditoire. Sauf que, idem qu'au dessus, prévoyez de faire le moins de bruit possible lorsque vous allé trifouiller votre plat de nouille non patché. Même avec une sono suffisamment puissante, ça peut s'entendre (le sac plastique était une mauvaise idée cela dit).

Voilà pour moi.
J'ai prévu quelques live avec le 200 où il sera question de rythme. J'éditerai mon post en fonction.

En ce qui me concerne les quelques concerts que j'ai fait avec du modulaire était toujours en appoint du reste du matos.
Donc j'avais préparé 4 ou 5 patch précablé (c'était avec un monster case eurorack et un DOTCOM donc plus facile, sauf pour le dos), et je faisais quelque changements de réglages entre chaque morceau.
C'était un peu laborieux avec environ 1 minutes entre chaque morceaux , ce qui fait beaucoup pour le rythme du concert.
Ensuite je n'ai emmené que le monstercase sur d'autre concert toujours au format chanson, c'était un peu mieux.
Les derniers concerts que j'ai fait j'ai troqué la valise eurorack contre un arp 2600 sequencé par l'analog four, et franchement c'était beaucoup plus agréable , changement de réglage à la volé et prépatch prêt pour tous changements, les sons étaient plus simples mais je me sentais plus libre et moins stressé.
Les prochains concerts je pense que je vais emmener en plus le Music easel , qui est pour moi d'une simplicité de sons et d'ergonomie qui me correspond mieux, tous ça synchro avec un oplab, un OP-1, une analog four et une mpc et le tour est joué.
D'ailleurs en parlant de synchro je me suis rendu compte que la clock de la mpc était beaucoup moins stable que l'analog four.
Ceci étant cela fonctionne pour moi et la musique que je fais , electro dansante ou le rythme est roi, et ne peut en aucun cas être une référence pour plein d'autre style de musiques
Voilà ma petite expériençe du live, qui en tous cas quelque soit la configuration et les galères , fera toujours kiffé un Max

mercutio a écrit:

Le PGM 4X4 permet d'avoir 4 preset de 4 réglages...on peut le sequencer ou le jouer !

Ouais j'avais vu ça, un peu dans l'esprit du Pressure Points, mais je n'ai pas la place pour si gros dans mon case...

moOko a écrit:

Perso je pensais a la matrice WMD

Si je ne dis pas de bêtise, il ne fait que router le signal, en aucun cas il ne peut générer des tensions, si ?

Oui en effet que du routage....

une petite astuce que j'ai trouvé avec le A-177-2 acheté sous tes conseils d'ailleurs
ikkini, c'est de l'utiliser avec un A-151 et une pédale switch, bon ce qui permet de router
la pédale d'expression vers 4 destinations différentes

sinon, pas vraiment d'astuces hardware pour les réglages hyper-rapides. J'ai quand même l'impression
que le modulaire est plus fait pour des sets composés de longues pièces. Ce que j'ai essentiellement fait jusqu'à maintenant . Celà dit je vais devoir faire une musique de théâtre bientôt et j'ai opté pour la solution 100% modulaire + guitare double-manche...va falloir que je cogite sérieusement pour les changements de scènes, d'autant qu'il y a de la musique tout le temps - celà dit j'aurais une guitariste à mes côtés, à deux c'est plus simple.
Ce thread tombe donc à point ;-))
Quand à l'aspect rythmique je ne l'ai pas encore vraiment pratiqué, ce n'est pas dans mon esthétique, quoique le RCD me donne pas mal d'idées en ce moment, couplé à l'Echophon ...
Je songe aussi à acquérir un WMD SSM
passionnant fil en effet, merci !

Ah oui, pas con du tout l'idée de coupler le 177-2 avec un switch ! Bien joué !

J'adore ce post
Je joue en live modulo avec plusieurs projets.
Le premier est robonom for sure et j'ai décidé de résoudre l'affaire avec 9u seulement, vu que ça tourne avec 36u pour tout le groupe, je me suis dit que ça ne servait à rien d'en rajouter. Comme tout est en modulaire aucun problèmes de synchro, sauf avec l'echophon qui n'a pas une reaction de type numérique, du coup je règle à l'oreille. Je me suis fait 2 voies rubicon+dixie II pour les basses et E-350 pour le reste.
Le second projet est YA AHA qui est plutôt dans un registre rock foiré dronastique. Résultat en 3u je me suis une voie de synthé ultra versatile mais simple avec le braids + uVCF + double andore + qmi + ipad, le tout envoyé dans mon ampli epiphone. Ça envoit le chocolat !
Autrement pour d'autres projets, j'ai adoré utiliser le synthi AKS.

Tu rentres comment dans ton ampli ?

Ah !
Pour moi aussi le concert est une facette importante de ma pratique de la musique.

Je commencerai par un léger détour en disant que plonger dans le modulaire a radicalement transformé ma façon de faire de la musique en studio : l'ordinateur y a complètement perdu sa place centrale (alors que ce n'était pas forcément mon but au départ), ainsi je me suis tout à coup souvenu que j'avais un corps - via le geste musical -, et ma façon de composer est devenue principalement 'live' : je prépare un patch que je peaufine et pratique jusqu'à ce que je me sente prêt à enregistrer, j'en fais plusieurs versions, puis je dépatche quand j'ai une version qui me convient.

Pour revenir au sujet, j'ai essayé différentes approches en fonction des projets et esthétiques.

- En improvisation avec d'autres musiciens (dans un registre expérimental), j'aime bien partir de zéro et patcher à la volée, comme ça vient.
Dans ces cas, les patches restent souvent assez simples et sont très focalisés sur le geste musical et l'interaction.
Dans cette idée, j'avais créé un soundcloud où j'ai tenu un journal improvisé, chaque jour (ou presque) j'y postais une improvisation, le but étant de travailler mon instrument et ma pratique du jeu.
S'il y a des curieux, c'est là : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

- En improvisation seul, j'ai aussi essayé de préparer un patch à l'avance et d'arriver au concert avec le modulaire déjà patché.
Ça permet de faire une musique plus complexe, mais ça peut aussi mettre sur des rails - donc être un peu moins souple.

- J'ai récemment joué dans le bal traditionnel gascon - en octophonie - de Joan Francés Tisnèr.
(au passage, c'est un musicien dont je ne peux que vous conseiller le travail : ouvert, curieux, drôle, profond, généreux... bon, j'étais fan bien avant de jouer avec lui ).
C'était la première fois que je prévoyais un patch pour tout un spectacle et c'était un exercice très intéressant pour moi : essayer de trouver plein de manières de faire différentes choses en changeant un minimum le patch.
J'avais aussi l'ordinateur pour certains passages - on a monté le set très vite.
Ça a aussi été l'occasion de tester la technique de notation de patch qu'un ami m'a soufflé : sous forme textuelle, en partant du premier module (en haut à gauche, dans le sens de lecture occidental, quoi) écrire le nom du module et noter quelle sortie va vers quelle entrée de quel module + les éventuels réglages de valeurs, etc.
Cette façon de noter ne me semblait pas intuitive à priori mais s'est avérée d'une redoutable efficacité et simplicité.

- Pour la rentrée prochaine je vais jouer un concert autour de la sortie d'un vinyle dans une esthétique electro / rythmique / post-techno et l'idée est de présenter un patch-morceau fleuve dans l'esprit du disque.
Je reviendrais ici pour en dire plus quand j'aurais avancé là-dessus.

Pour l'histoire du bruit des câbles c'est en effet un truc qui m'a posé problème sur certaines improvisations où je jouais sur des pianissimo.
Mais lors du dernier concert que j'ai donné, un ami m'a dit que c'était chouette d'entendre ça.
Ça m'a un peu fait reconsidérer la chose – et c'est vrai qu'on peut faire le rapprochement avec les bruits mécaniques de certains instruments acoustiques !
Bon dans les moments d'écoute très fine, il faut quand même faire attention, oui

Par contre, les bruits extérieurs me font généralement plaisir – enfin, surtout dans un cadre d'improvisation !

Voilà pour aujourd'hui – et oui : merci pour ce fil, Ikkini !

Thread que je vais suivre de près.   

moi aussi je vais suivre çà de près.
çà fait un peu plus d'un an que j'ai commencé le modulaire. à la base, l'idée c'était de le  contrôler avec l'ordi.  ce même ordi aujourd'hui me sert simplement à enregistrer mes sessions de travail...  
donc voilà, maintenant j'essaye de monter un set entièrement  au modulaire. Il faut quand même pratiquer à fond pour arriver à un résultat intéressant. Pour le moment, j'ai énormément de problème dans mes transitions. j'aimerai pouvoir changer la qualité, les textures de mes sons plus rapidement, mais là aussi j'ai pas assez de bras  
apparemment,  le WMD SSM dont parlait moOko à l'air super intéressant. Il y a d'autres modules qui favoriseraient les transitions?

le Rosie de make noise ?

cependant - certes des modules peuvent aider les transitions - mais comme dit eole,
répéter sur un même patch pendant le temps qu'il faut est irremplaçable.
Chaque patch nous emmène un instrument différent, qu'il faut apprivoiser, instinctifier

j'aime bien cette vidéo de Keith Fullerton Whitman, son rapport au modulaire est
intéressant, on sent qu'il prends le temps d'écouter son patch
qu'il n'est pas forcément dans la "production" tout le temps
Eno disait qu'il faut quelques semaines pour apprendre à jouer du synthé mais des années pour apprendre à ne pas jouer ;-))..oui c'est paradoxale

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Je suis bien d'accord avec la citation d'Eno ! Même sur des musiques rythmiques, dans mon duo FUTUR plutôt orienté techno, c'est le seul soucis que j'ai avec mon camarade. J'adore ce qu'on fait ensemble, mais il n'arrive pas à prendre le temps d'écouter et laisser par moment les choses se faire toutes seules.
Le pire dans tout ça, ce sont ces disc-jockey qui, quand ils n'ont rien à faire, font semblant de tourner des potards, et c'est devenu tout un art. Comme si, en musique dansante, on ne pouvait pas reculer quelques instants pour prendre le temps d'écouter.

oui c'est une chose qui est très dure à atteindre : être en même temps dans l'écoute ET dans le faire... et avoir le recul de ne faire que des actions nécessaires, surtout dans une situation de concert, où on a plus de pression et d'enjeu qu'à la maison.

Ceci va vous plaire : Nouveau module

Super post en effet.

zorrino a écrit:

donc voilà, maintenant j'essaye de monter un set entièrement  au modulaire. Il faut quand même pratiquer à fond pour arriver à un résultat intéressant. Pour le moment, j'ai énormément de problème dans mes transitions. j'aimerai pouvoir changer la qualité, les textures de mes sons plus rapidement, mais là aussi j'ai pas assez de bras 

Je suis aussi dans le cas d'un peu tout le monde (comment envisager le concert en tout modulaire) et je trouve ces problématiques très intéressantes.
Comme je travaille avec un système plutôt clos (modulaire fixe et matrice de routage), je me retrouve vite limité.
Et ce sont justement ces limites qui me permettent de faire tel ou tel choix de composition.
C'est finalement pour moi beaucoup plus facile d'avancer avec des contraintes fortes, sans me perdre dans un nombre illimité de possibilités (comme avec un ordinateur ou un gros système).

J'ai aussi l'impression, en tous cas dans le registre de la musique "expérimentale" que je pratique, que la situation du concert permet une certaine simplicité de moyens. C'est peut-être moins le cas pour la musique sur support, où le confort du travail de studio rend parfois l'auditeur plus exigent.
Je sais pas si je suis très clair...