Et le spirituel dans tous ça ?

Satrama aime les citations (pou qu'on ne croit pas que c'est lui qui invente tout) : "Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire « Ceci est à moi », et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerre, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux, ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne." Jean-Jacques Rousseau (@larsen)

Je n'ai plus d'animaux depuis que j'ai mon modulaire, mais j'ai remarqué que, tout de même, aucune bestiole, genre cafard, moucheron, limace et autres rats des villes ou des champs, n'ose l'approcher. Même les lamas, je ne les ai jamais vus.

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Très compliqué à cerner toutes ces histoires de propriété. Par exemple, que mes voisins viennent pisser dans mon jardin ça ne me dérange pas outre mesure (ce n’est pas fermé car c'est trop grand et de toute façon je n'ai pas envie d'être enfermé moi-même).

Par contre, quand un certain d’entre eux est venu verser le restant de ses pots de peinture au pied d’un arbre ça me dérange (il ne savait pas que je l’avais vu et d’un coté je suis presque content qu'il soit parti)

Le respect de l'autre… Tout un programme !

quand même la propriété est très loin de la spire rituel non ?

Certes, certes point de lien entre la propriété et la spire rituel, en cherchant bien peut-être l'aspi rateur

Nouveaux thèmes pour la compil 2022 :
- La Spire rituelle, selon les courbes qui vous inspire
- Programmer le respect de l'autre avec un modulaire

(C'est mieux que la courbure de la Terre, non ? Elle serait jeune, encore, je dis pas...)

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moi qui étais chaud sur un bon débat la propreté avec ou sans analo.
Je range mes fields records de balais à paille... déçu je suis déçu.

@satrama mais elle dans la fleur de l'age, toute épanouie dans les plis de sa robe bleutée .

mescalibur a écrit:

@satrama mais elle dans la fleur de l'age, toute épanouie dans les plis de sa robe bleutée .

Merci Mesca de rappeler les bonnes manières aux p'tits jeunes, non mais, faut pas pousser la terre dans les étoiles, on a encore besoin d'elle. Elle finirai perdue dans les spires de notre vieille galaxie   .

Ah les courbes, c'était bien triste quand on croyait que la terre était plate...
Je propose un thème : la glamour modularité cosmique.

Mescalibur a écrit:

je te conseil vivement le livre de Trinh Xuan Thuan sur ce sujet .

J'ai "Les voies de la lumière" de lui. Faut que je trouve le temps de la lire.

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Bonjour à tous

Vos échanges sont intéressants, bien que parfois certaines personnes puissent devenir véhémentes, ce qui n'est pas le but. il me semble que la question qui se dégage le plus de tout ça est celle du sens. Quel sens cela a t'il de faire de la musique, d'y consacrer autant de temps, d'énergie. A mon sens lorsque nous jouons d'un instrument nous nous mettons au service de la musique nous lui permettons d'être. Ce qui est amusant dans tout cela c'est que pourtant la musique existait avant nous et qu'elle sera encore alors que nous aurons quitté ce monde. jouer de la musique n'est en réalité pas un luxe, c'est une nécessité absolue, qui justement donne du sens à l'existence par le partage et les moments de beauté qu'elle nous permet de vivre. Personnifier ainsi la musique peut sembler imbécile, mais cela permet aussi de rester humble et d'être attentifs aux moments de grâce que parfois elle nous offre.

En ce qui concerne le rapport entre musique, mathématique et cosmologie jean pierre luminet un astrophysicien poète donne une très intéressante conférence que l'on peut voir sur youtube:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pour information il a collaboré avec Gérard Grisey sur la pièce "le noir de l'étoile" ou l'astronome et le musicien se servent du son d'un pulsar pour accompagner un ensemble de percussion orchestrale.

Enfin voila je souhaitais apporter mes remarques a cet échange et partager le lien de cette conférence.

En vous souhaitant à tous du temps pour la musique [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Et bien les zanalyses musicales sont dans l'air du temps, voici ce que dit Audiofanzine :

Après analyse des textes de 12 000 chansons anglophones appartenant à différents genres musicaux (country, hip-hop, pop, blues, rock et R&B) publiées entre 1980 et 2020, Eva Zangerle, directrice d’un groupe de recherche à l’Université d’Innsbruck en Autriche, en est venue au constat que la musique populaire occidentale tendait vers une diminution importante de la complexité des paroles comme de la variété du vocabulaire musical utilisé. « Dans tous les genres musicaux, explique-t-elle, nous avons trouvé une tendance à la simplification et la répétition ». Selon l’étude, les thèmes positifs et joyeux diminueraient aussi au profit de la colère, de la tristesse et du dégoût, tandis que le « je » et le « moi » tendrait à supplanter le « nous ».

Il y a sans doute bien des façons d’analyser la chose. En vis-à-vis d’Oscar Wilde qui faisait remarquer que « les plaisirs simples sont le dernier refuge sain dans un monde complexe. », on pourrait ainsi souligner qu’il y a dans cet appauvrissement une forme d’efficacité pavlovienne encouragée par l’industrie de la musique : plus on fait court, simple, plus on répète et plus il est simple de produire comme de vendre.

D’un point de vue musicologique, on pourrait aussi considérer l’influence de la musique électronique mainstream au cours de ces quarante dernières années, instrumentale en grande partie et délaissant la sophistication harmonique ou rythmique pour mieux explorer la richesse du son lui-même.

On pourra enfin questionner cet égotisme grandissant en regard de sociétés plus individualistes après l’effondrement des grands idéaux, et où les nouveaux médias et leurs algos tendent à nous placer en alpha et oméga de notre petit univers, ce qui impacterait aussi la richesse de notre culture, et donc notre vocabulaire textuel comme musical, par manque de diversité…

Ou alors, comme le disait Constantin Brâncuși, cette « simplicité [serait] la complexité résolue », auquel cas on se méfiera de tomber dans une énième querelle des anciens et des modernes comme il s'en est probablement tenu lorsque le blues, puis le jazz, puis le rock sont arrivés en désespérant systématiquement les générations précédentes outrées par tant d'inculture : les débats sont ouverts sur le sujet...

Personnellement, je ne crois pas que la qualité dépende du style, mais plutôt de l'implication des artistes dans leurs œuvres, notamment, des efforts qu'ils y mettent pour transmettre quelques choses aux autres. La complexité ne vient pas de la sophistication, du désir de montrer qu'on est "intelligent" ou "hautement spirituel" mais de ce désir de se faire comprendre en touchant le cœur plutôt que le cerveau. C'est ce qui explique cette baisse de qualité constaté par Eva Zangerle et que, à des degrés variés, nous savons tous. L'industrie, dans sa volonté de produire en masse, à besoin de simplifier pour des questions de rendement. La consommation facile pousse inévitablement à la paresse. Et la paresse engendre de l’appauvrissement culturel. C'est une loi d'entropie universel.

Il est vrai que, depuis maintenant plus de 20 ans, plus rien de ce que produit l'industrie musicale de masse ne m'intéresse. On s'y ennui mortellement.


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blablablabla .
L'entropie est exclusivement produite par les opérations mathématiques irréversibles .
Qu'est que cela veut dire ? exemple : lorsque je mélange de la résine polyester avec un accélérateur et un catalyseur il se produit une réaction chimique qui donne pour résultat une nouvelle molécule et cette molécule n'est pas démontable il est donc impossible de retrouver les molécules qui ont servis a produire cette nouvelle molécule , c'est le cas de pratiquement tous les plastiques .
Plus il se produit d'opérations de ce type dans l'univers et plus l'entropie augmente .
Par contre "l'appauvrissement culturel" est tout à fait réversible, donc cela ne me dérange ni ne m'inquiète, quand a dire que la consommation facile pousse à la paresse(sous entendu la paresse intellectuel), je rigole né dans un tout petit village mais alors minuscule, il n'y avait là aucune paresse d'aucune sorte par contre aucun accès au savoir autre que l'école et les parents de mes copains étaient tous des métayers vivant dans un très grand dénuement, je me souviens de mon père me disant à propos d'une famille de mes potos qui venez d'acheter un buffet en formica : c'est le début de l'embourgeoisement . De ce que j'ai pu en savoir tous les enfants (5) sont allés au lycée et sont sortie de cette misère .


Bizs Bizs

Je parle d'entropie dans le sens philosophique et non pas de la sciences physiques. Nous parlons de spirituel dans cet échange. Quand à la paresse, elle n'est pas que intellectuelle, malheureusement.

Avant l'industrialisation de la musique, il n'y avait que la musique savante et la musique populaire (dans le vrai sens du terme, c.a.d. du peuple. Depuis, il y a un troisième domaine musicale qui se veut populaire mais qui ne l'est pas : La musique de consommation courante, de masse. Quand on parle d’appauvrissement culturel, je crois que nous parlons surtout de cela.

Et puis, qui a dit qu'il était inquiet ?

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Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu .   Détournement du sens, il s'agit la d'une manipulation sémantique que l'on trouve dans toutes les croyances, c'est comme dire :" s'adresser au coeur et non à l'esprit" ohohoh uhuhuh tu sais quoi mon coeur n'a pas d'oreille .

Sacrée marmotte quand même

Bon, je crois que la Marmotte a bien envie de retourner hiberner.
En d'autres termes, je clos le sujet.
On a bien compris la position de chaque intervenants et, je sens que si la discussion perdure, nous atteindrons un point Goldwin assez rapidement.