De la synthèse granulaire sur iPad

... ça branche quelqu'un ?

ça m'intéressera le jour où les boutons seront en holographie 3D avec rétroaction mécanique sur éléments en contact (nos doigts)

J'utilise CSgrain depuis quelques jours...

LA CLAQUE intégrale.... je passe mes loops dedans et ils ressort des trucs de malade !!

CSGRAIN

mercutio a écrit:

J'utilise CSgrain depuis quelques jours...

LA CLAQUE intégrale.... je passe mes loops dedans et ils ressort des trucs de malade !!

CSGRAIN

Tu l'utilises avec le i804 de addac ?! Je l'utilise avec ca mais j'ai l'impression que le son perd toute ces basses frequences... Comme s'il y avait un filtre high pass.
Idem avec jasuto.

Et seb jetes un oeil sur cette future appli
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C'est pour bientot sur ipad !!!! Hahaha ! Une petite revolution la tout de meme !

Sympa !!! .. mais je n'ai pas d'iPad et comptai résister à en acheter un

mDang a écrit:

mercutio a écrit:

J'utilise CSgrain depuis quelques jours...

LA CLAQUE intégrale.... je passe mes loops dedans et ils ressort des trucs de malade !!

CSGRAIN

Tu l'utilises avec le i804 de addac ?! Je l'utilise avec ca mais j'ai l'impression que le son perd toute ces basses frequences... Comme s'il y avait un filtre high pass.
Idem avec jasuto.

Salut,

Je n'utilise pas le i804.

il semblerait que la connectique audio de l'ipad ne soit pas de top qualité. Que j'utilise la sortie audio ou que je bounce en interne une boucle et que je la charge dans logic (après transfert itunes), le résultat est le même, le rendu dans le bas est bof bof.... quelque soit l'application (cs grain, ims 20, ielectribe, DM-1,...)

Un gros mieux avec animoog toutefois ...

Salut !
je déterre... ça peut intéresser quelqu’un.

Borderland est effectivement très jouissif mais il y en a un autre encore plus complet et paramétrable à souhait. Il s’agit de IDensity !  

Si vous aimez Borderland alors vous allez sauter au plafond avec ce truc là. Un peu plus chère mais ça vaut vraiment le coup  

Entre parenthèses vous pouvez acheter une appli payante simplement pour essai et si elle ne vous convient pas Apple vous la remboursera. Je suppose que vous en connaissez la procédure  

Trop numérique à mon goût (beurk), beaucoup trop, on peut faire la même chose avec n'importe quel modulaire software qui se respecte. C'est juste plus simple à utilisé en live.

Salut Kx  

Ah ça !...non seulement c’est trop numérique mais c’est même complètement numérique...  

Évidemment ce type d’activité granulaire est tout autre chose, là on manipule des échantillons de sons de façon tactile extrêmement facilement avec des résultats époustouflants. Rien à voir donc avec nos beaux modulaires à trous. J’ai d’ailleurs eu ta réaction en achetant mon premier 5U avant de me mettre à l’Eurorack, j’avais l´âme un peu puriste.. mais j’ai bien changé d’attitude en explorant d’autres procédés dont les softs iPad avec lesquels j’ai bien des joies et ça ne m’empêche pas au contraire de tourner mes gros boutons noirs..

D’ailleurs, les modules Mutable Instruments et pas les seuls sont aussi numériques mais ils ont des beaux boutons de toutes les couleurs  

L’un n’empêche pas l’autre… J’ai une Porsche pour faire du rallye mais chez moi j’adore aussi faire de la simulation de vol sur Mac...

Non je rigole… j’ai deux Porsches  

Salut Franz,

C'est vrai que je ne travaille pas du tout avec les samples mis à part pour les pistes de percussions et les chœurs. Je n'ai jamais eu le temps et l'envie de m'y mettre sérieusement.
C'est aussi ma tendance à créer des sons de a jusqu'à z, j'essaie de tout maîtriser pour mieux laisser le hasard s'exprimer. Je me méfie des solutions simples et rapides à base de samples même si je comprends très bien pourquoi la majorité des musiciens électros les privilégient.


PS:
En fait en y réfléchissant, je joue sur un clavier et toutes les pistes sont en midi vers des instrus virtuels qui me permettent de gérer des centaines de paramètres, de connections et d'automations en temps réel. Un IPAD en plus serait comme un simple instrument hardware, donc autant jouer avec un modulaire hardware en enregistrant des pistes audios.
J'ai parfois des réactions excessives avec ce type de son très numérique, à la fois parce que je suis plus royaliste que le roi en matière de synthèse analogique et aussi parce que je me suis bien pris la tête pendant plusieurs années à éliminer les artefacts numériques de mes instruments. En plus en vieillissant mes oreilles sont devenues très sensibles aux fréquences aiguës un peu trop agressives (acouphènes et hyperacousie...)

a+

@ Kx77 a écrit : " j'essaie de tout maîtriser pour mieux laisser le hasard s'exprimer. "
Hum cela me parait totalement contradictoire .

Salut Mascalibur,

Je voulais dire mettre en place un processus de création libéré de la technique, cela crée un espace où l'improvisation musicale, les séquences, le rythme et le mixage s'expriment sans contraintes techniques créant ainsi de l'inattendu. En fait mon expérience et ma technique font que j'ai tendance à faire un peu toujours le même type de musique mais comme celle-ci est basée sur l'improvisation, c'est le hasard qui me guide lors de la mise en place de mes morceaux. Par exemple le choix de l'automation des paramètres du Kx-synth-x16 (synthé polyphonique du même type que le VCS3) dans ma session de Poem of the witch est une improvisation à la base qui est ensuite retravaillée mais le résultat n'est pas forcément voulu. Si par moment cela dérape je brode autour.  A l'époque on disait les synthés de recherche en parlant de nos machines préférées, c'est à dire que rien n'est figé mais la plupart d'entre nous maîtrisent ces instruments et c'est cette maîtrise qui nous permet de laisser le hasard s'exprimer.

a+

@Kx77free
Voilà une des réponses faites il y a déjà pas mal de temps à la question de l'improvisation .

Ma situation dans l’espace temps reste flou et fluctuante, oscillant d’un bord à l’autre de la galaxie improvisation expérimental depuis plus de quarante années de temporalité humaine .
Bref tout ceci est bien compliqué et votre question au demeurant fort simple se révèle d’une grande complexité car ouvrant une infinité de
portes vers des univers tout autant intimes qu’exposés à tous, aujourd’hui je pense que l’énergie principale qui est à l’origine et au développement
de ce travail est la souffrance, la douleur physique qui finit par produire la souffrance, pour faire taire ou plutôt pour arriver à vivre avec cette souffrance, l’abandon dans le son comme une posture méditative débarrassé de tout mysticisme m’a permis a de nombreuses reprises de repousser des pulsions de mort et de continuer à vivre pour partager ces moments très forts que sont les rencontres avec les autres, musiciens, auditeurs et tout ceux qui acceptent cette musique comme un langage extrêmement intime, tripale, portant des choses impossibles à formuler avec des mots, le son passant outre à l’analyse intellectuel et à la conceptualisation pour aller toucher directement à l’émotion, nos petits centres nerveux s’en trouvent tout bouleversés, tout retournés, pour beaucoup ce saut par dessus le sentimentalisme est insupportable, je pense qu’il y a la une porte ouverte sur le bonheur sinon sur des moments de paix et d’abandon qui s’ils ne sont pas le bonheur n’en sont pas loin .

Sinon tu n'as pas l'air susceptible alors!
Dans ta réponse, il y a pas mal de formulations avec lesquels je ne suis pas d'accord .
"processus de création" : je laisse ça à la croyance .
"libéré de la technique" : chose totalement impossible . Cela revient à nier la réalité : position totalement mystique .
la suite de ta phrase est tout à l'avenant à partir du moment ou tu utilise une technologie tu est contraint par cette chose .
ce n'est pas le hasard qui te guide lors de la mise en place de tes morceaux mais la relation entre deux objets sonores pour en faire un objet musicale, tes choix vont être essentiellement guidés par ta culture, consciente et inconsciente .
l'improvisation est la production d'objets (quels qu'ils soient) dans l'instant sans aucun prérequis .

à l'époque comme tu dis, mais je ne sais pas de quel époque tu parles, dans ma jeunesse ces synthés ont été conçus pour expérimenter les relations entre les différents composants d'un synthé afin de développer et produire des machines "fermés" destinés à un public le plus large possible . C'est juste de cette expérimentation la dont il s'agit .

Dans les années 70 une petite frange de musiciens ont trouvés que ces machines étaient idéals pour produire des musiques sans code sans contrainte du point de vue tonale, mélodique, rythmique dans le genre freejazz, tout le reste n'est que commerce .

sur mon blog, il y a un onglet "biographies et textes à l'avenant" qui te donnera une petite idée sur ce que je pense et peut être qui je suis .
 

Citation :

ce n'est pas le hasard qui te guide lors de la mise en place de tes morceaux mais la relation entre deux objets sonores pour en faire un objet musicale, tes choix vont être essentiellement guidés par ta culture, consciente et inconsciente .
l'improvisation est la production d'objets (quels qu'ils soient) dans l'instant sans aucun prérequis .

On est d'accord sur le fond. Il y a simplement des moments où le résultat des objets créés dans le cadre d'une improvisation d'un patch ou de superposition des couches sonores est difficilement prédictible et cela peut s'approcher à notre sens commun d'un résultat hasardeux.
Quant à ce que j'ai écris précédemment, cela n'a aucune importance. C'est le piège de la formulation d'une idée abstraite et hasardeuse en quelques phrases.

a+